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5 conseils pour sortir du baby blues

Par Tatiana Czerepaniak
54% des femmes traversent un baby blues dans les heures ou les jours qui suivent l'accouchement, particulièrement s'il s'agit de leur premier enfant.

Ne pas vivre la naissance de son enfant comme l’heureux événement attendu peut être certes perturbant, mais est, cela dit, un état totalement normal. Selon les chiffres, environ une femme sur deux souffrira d’un Baby Blues à la naissance de son enfant. De moins en moins taboue, cette fragilité émotionnelle ne doit pas être vécue comme une épreuve, mais plutôt comme une étape, une réalité qu’il ne faut pas cacher.

5 conseils pour traverser le baby blues

Il existe plusieurs solutions pour traverser au mieux cette période de turbulence, souvent minimisée par les professionnels et l’entourage.

1. Acceptez la situation

Pour passer outre le baby blues, il est important de considérer ces moments d’angoisse et d’anxiété comme quelque chose de normal et de passager qui doit nous traverser. Un peu comme un rite de passage, une étape qui fera naître en nous la mère et, surtout, une faiblesse temporaire dans votre vie.

2. Exprimez vos émotions

N’ayez pas peur de parler ouvertement de ce que vous ressentez. Exprimez vos angoisses, vos doutes et vos déceptions. En parler vous permettra de mettre des mots sur votre mal-être. Cela dit, il nous semble important de le faire auprès de gens capables d’écoute et, surtout, de bienveillance. Entourez-vous de personnes qui pourront vous écouter et vous conseiller si besoin, mais sans vous juger. Avoir un conjoint et un entourage bienveillants peut vraiment faire la différence.

3. Projetez-vous

Et surtout, ayez confiance en vos capacités de femme et de mère! Une naissance est un choc, surtout s’il s’agit d’un premier enfant. Vous allez rebondir, laissez-vous juste un peu de temps pour reprendre votre souffle.

4. Déléguez

On dit souvent qu’il faut tout un village pour élever un enfant, et c’est très vrai! N’hésitez pas à demander de l’aide à votre maman, votre frère, vos amis et vos proches, sans compter le papa, qui se doit d’être aussi impliqué que vous dans le quotidien, surtout après l’accouchement. Et pourquoi pas prendre une aide ménagère qui vous délestera de certaines tâches?

5. Ne culpabilisez pas

Lors de cet accouchement, il n’y a pas eu une, mais bien deux naissances: celle de votre enfant, mais aussi la vôtre, en tant que maman. Et pour cela, il vous faudra faire la paix avec votre enfant intérieur. Ne culpabilisez jamais de vous sentir dépassée, triste ou angoissée face à ce chamboulement émotionnel. Soyez indulgente avec vous-même.

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