© iStock

Malade en voiture: quelques conseils contre les nausées

Vous le voyez devenir vert, nauséeux sur le siège arrière de la voiture comme s'il avait le mal de mer sur un bateau de plaisance… Le mal des transports n'est amusant pour personne. Pour tous les parents, c'est une question-clé: que pouvez-vous faire si votre enfant souffre de nausées en voiture?

Malade en voyage, ça veut dire quoi au juste ?

Le mal du voyage est un nom générique pour le mal en voiture, le mal de mer et le mal de l’air. Votre enfant peut tomber malade lorsqu’il est dans la voiture, le bus, le train ou le tram, l’avion ou encore le bateau. Un manège ou un roller-coaster peut aussi le rendre malade.

Quelles sont les causes du mal des transports?

Votre cerveau régule votre équilibre et a besoin de différentes informations provenant des yeux, des muscles et des organes de l’équilibre. Si ces informations ne correspondent pas, votre corps peut devenir très contrarié: vous tombez malade. Le mal des transports peut s’aggraver si vous ne voyez pas l’horizon (par exemple, dans un avion ou à l’arrière de la voiture). Souvent, plus les mouvements sont violents, plus votre enfant devient malade.

Quels symptômes pour le mal des transports?

Bien que le mal des transports ne soit pas grave et qu’il part parfois comme il est venu, les petits enfants peuvent en souffrir un peu plus sérieusement. Surtout les enfants qui ont entre 2 et 10 ans, parce que leur organe d’équilibre n’est pas encore entièrement développé. Les bébés sont moins sensibles au mal des transports parce qu’ils ne peuvent pas encore tout enregistrer. Voici les symptômes:

  • Le bâillement est souvent l’un des premiers symptômes
  • Nausée
  • Vomissement
  • Mal de tête
  • Vertiges
  • Fatigue

Un point rassurant: lorsque votre enfant grandit, le mal de voiture disparaît souvent.

Que pouvez-vous faire contre les nausées en voiture?

Que pouvez-vous faire contre le mal des transports? Les conseils ci-dessous peuvent aider à prévenir le mal des transports ou, à tout le moins, à le réduire.

1. Se changer les idées

Si votre enfant est encore petit, vous ne pouvez pas le mettre à l’avant de la voiture. Ce que vous pouvez faire par contre, c’est le distraire: chanter des chansons ensemble, compter les vaches dans les pâturages en cours de route, jouer à “Je vois” ou bien, si votre enfant est suffisamment âgé, à une console vidéo. Ne permettez pas à votre enfant de lire: vous risquez d’augmenter les risques qu’il tombe malade et les symptômes ne feront qu’empirer.

À ce titre, Herman Kingma, professeur d’études d’équilibre, explique dans le quotidien hollandais Algemeen Dagblad: “En lisant, en regardant un film ou en jouant, vous pouvez vous immerger complètement. Mais la différence est qu’un livre et un film vous distraient moins qu’un jeu informatique interactif. Vous êtes plus passif et regardez simplement. Les lettres en mouvement sont davantage perceptibles et vous restez conscient des mouvements que la voiture fait. Avec un jeu d’ordinateur, vous êtes impliqués avec différents niveaux de jeu. Le cerveau repoussera les stimuli dérangeants.”

2. Un endroit stable

Pendant le voyage, essayez de trouver un endroit aussi stable que possible. Dans un avion, il s’agit de l’un des sièges situés au niveau des ailes. Sur un bateau, c’est au milieu du cargo, et dans une voiture ou un bus, c’est à l’avant.

3. Fixer un point à l’horizon

Regarder le paysage qui défile à travers la fenêtre n’est pas recommandé. Laissez votre enfant regarder vers l’avant aussi loin que possible, vers la route. Le mal du voyage empire quand vous ne pouvez pas voir l’horizon.

4. Faire le plein d’air frais

Les odeurs sales telles que la fumée de cigarette, l’odeur de nourriture grasse ou l’odeur d’essence n’aident pas votre enfant s’il est malade. Alors, essayez d’être à l’air frais autant que possible. Par exemple, sur un bateau, restez sur le pont. Et en voiture, ouvrez une fenêtre et faites régulièrement de pauses.

5. Ne pas trop manger

C’est probablement superflu à signaler, mais ne laissez pas votre enfant manger à l’excès s’il est sujet au mal du voyage. Mieux vaut lui donner de petites quantités, plus régulièrement. De temps en temps, un toast ou un biscuit.

6. Rouler de nuit peut aider

Bien sûr, en tant que parent, vous devez être capable d’affronter une nuit sans sommeil, mais cela fait une différence lorsque vous conduisez le soir ou la nuit. La température est alors plus basse et les chances que votre enfant tombe endormi sont grandes. De plus, la nuit, vous ne souffrez pas d’embouteillages: vous pouvez donc continuer à rouler à un rythme soutenu.

7. Respirer calmement

Laissez votre enfant respirer calmement s’il sent venir des nausées et se relaxer pendant le voyage en voiture. Le stress favorise le mal des transports.

8. Gardez un œil sur votre style de conduite

Conduisez aussi calmement que possible, sans freiner ou accélérer brusquement. Et si vous avez le choix entre une belle route pittoresque, mais sinueuse et cabossée, ou une route étroite et lisse, choisissez la dernière option (ce qui vous donnera une chance supplémentaire d’éviter de nettoyer la banquette arrière à l’arrivée). N’oubliez pas de faire une halte très souvent pour prendre de l’air frais.

Quels médicaments?

Si ces précautions ne vous aident pas, vous pouvez donner à votre enfant un remède contre le mal des transports. Les médicaments diffèrent les uns des autres quant à la durée de l’action, mais aussi de l’âge à partir duquel ils peuvent être utilisés. Lors de l’utilisation de médicaments contre le mal des transports, il est important de bien les prendre avant le départ. C’est seulement ainsi qu’ils aideront votre enfant à prévenir le mal des transports. Lisez toujours la notice attentivement et demandez conseil à la pharmacie.

À la pharmacie et dans les parapharmacies, les ressources suivantes sont disponibles:

  • Bande d’acupression: c’est un bracelet élastique avec un bouton en plastique qui donne une pression constante à l’intérieur du poignet. Cela empêche ou réduit le sentiment nauséeux.
  • Antihistaminiques: ce sont des médicaments qui agissent contre les allergies, mais ils sont également utilisés contre le mal du voyage. Par exemple, la cinnarizine, la cyclizine et la méclozine.
  • Des patchs contre le mal du voyage: ils contiennent de la scopolamine, une substance qui peut prévenir les symptômes du mal du voyage.
  • Des sacs à vomir: il y a des sacs spéciaux. Ceux-ci sont munis d’un absorbeur d’odeurs qui neutralise les effluves et convertit le vomi en un gel solide. C’est bien si vous voyagez!

Ces articles vont probablement vous intéresser:

Pour ne rien manquer de nos conseils et actualités, suivez Mamans & Femmes d’Aujourd’hui sur FacebookInstagram et Pinterest, et inscrivez-vous à notre newsletter. Sans oublier nos pages Femmes d’Aujourd’hui et Délices!

Contenu des partenaires

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.