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Grossesse tardive: quels sont les risques?

Depuis 2016, une grossesse sur 20 concerne une femme de plus de 40 ans. Mais si l'on sait qu'une grossesse tardive implique des risques accrus de complications, on ne les connaît pas toujours. Résumé.

S’il existe un tas de bonnes raisons de faire un enfant après 40 ans, il est aussi vrai qu’une grossesse tardive peut comporter plusieurs risques. Et si elles sont de plus en plus fréquentes, elles méritent un suivi tout particulier.

Enceinte après 40 ans: quels risques envisager?

1. Les fausses couches

Si le risque de fausse couche est proche de 15% lorsqu’on tombe enceinte, celui-ci passe à 20% après 35 ans. Après 40 ans, 40% des grossesses se termineront, hélas, par un avortement spontané.

2. Les malformations

Selon plusieurs études, les femmes vivant une grossesse après 35 ans ont dix fois plus de risques de mettre au monde un enfant portant une malformation génétique (dont fait partie la trisomie 21). Ce chiffre vient du fait que les ovules, qui, produits après 35 ans, ont un risque sur 400 d’être porteur de malformations génétiques. À 45 ans, les risques passent même à 1 sur 35.

3. L’ hypertension gestationelle

C’est l’une des complications les plus courantes lors d’une grossesse tardive. Et s’il est tout à fait possible de la contrer grâce à une médication adaptée, l‘hypertension pendant la grossesse n’est pas à prendre à la légère. En effet, si elle n’est pas soignée, l’hypertension peut, à terme, avoir de graves conséquences: retard de croissance du bébé, décollement du placenta, ou pré-éclampsie. Des facteurs de risque qui peuvent mener à un accouchement avant terme ainsi que, dans les cas les plus graves, à des complications hépatiques comme la coagulation du sang, des convulsions ou une hémorragie cérébrale, ce qui peut être fatal pour la maman et pour le bébé.

4. Le placenta praevia

Le placenta prævia, aussi appelé placenta bas, se caractérise par une anomalie dans la position du placenta dans l’utérus. Un risque qui peut, lui aussi, avoir de lourdes conséquences tant pour la mère que l’enfant, et qui est multiplié par deux lors d’une grossesse après 40 ans.

5. La prématurité

Si le risque d’accoucher prématurément est d’environ 5% pour les femmes enceintes âgées de 29 à 34 ans, il a tendance à presque doubler pour approcher les 9%, selon une étude menée au Canada sur près de 200.000 grossesses.

Comment limiter les risques?

S’il est tout d’abord important de bénéficier d’une surveillance accrue lorsqu’on est enceinte après 40 ans, il est cela dit envisageable d’éviter de cumuler les risques. Pour cela, il est conseillé d’avoir une hygiène de vie saine, en mangeant équilibré, en se reposant un maximum et en évinçant de son quotidien la consommation de tabac et d’alcool, comme pour n’importe quelle grossesse.

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