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Bordel de Mères, le compte Instagram qui dénonce la charge maternelle
“Lâchez-nous l’utérus”: c’est avec ce slogan qu’est décrit “Bordel de Mères”. Créé par la journaliste et auteure Fiona Schmidt, ce compte souhaite donner la parole aux femmes pour dénoncer la charge maternelle. Késako?
La charge maternelle
“La charge maternelle? C’est la somme des pressions et des préjugés au sujet de la maternité que toutes les femmes intègrent dès l’enfance et qui présentent la mère épanouie et bienveillante comme la norme, une part intégrante de l’identité féminine, et le seul but qui vaille pour une femme”, explique Fiona Schmidt sur son site Internet.
En résumé, c’est l’idée qu’une femme ne peut être heureuse que si elle devient mère et, dès lors, il est impossible de concevoir qu’elle ne veuille pas d’enfant, qu’elle veuille une carrière ou qu’elle aie d’autres sources d’épanouissement qu’un bébé dans les bras. Mais ça ne s’arrête pas là: cette pression est également subie par celles qui ont des enfants, mais qui ne font pas les choses dans les règles de l’art (mère célibataire, qui n’allaite pas, qui travaille…). Sans oublier les femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfants.
“Je ne veux pas parler de ce qui oppose les femmes: celles qui veulent des enfants et celles qui n’en veulent pas, celles qui en ont et celles qui n’en ont pas, les mères qui allaitent et celles qui n’allaitent pas, les mères parfaites et les mères indignes… Je veux parler de ce qui est commun à toutes les femmes: ce caillot de préjugés et de pressions qui s’incruste dans nos esprits et que j’ai appelé la charge mentale maternelle.”
Libérer la parole
Avec le compte Instagram Bordel de Mères, l’auteure souhaite mettre en lumière la pression quotidienne que les femmes subissent au sujet de la maternité et briser le tabou qui entoure le désir d’enfants ou son absence. Seulement à ses débuts, le compte n’a à ce jour qu’une dizaine de publications, mais tous aussi puissants les uns que les autres. Jugées parce qu’elle ne veut pas d’enfants, parce qu’elle a avorté, parce qu’elle demande du soutien à son mari… les femmes racontent leur histoire, et ça fait parfois peur…
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