© Getty Images

6 signes de la dépression post-partum

Par Tatiana Czerepaniak
La dépression post-partum touche près de 20% des jeunes mamans, soit une femme sur cinq. Et pourtant, c'est un sujet dont on parle peu, de telle sorte qu'il est bien difficile pour les mamans qui en souffrent de reconnaître les symptômes. Voici 6 signes qui doivent vous alerter.

La dépression post-partum est souvent confondue avec le baby-blues, dont souffre une femme sur deux les premiers jours ou semaines qui suivent l’accouchement. Si ce dernier est dû à la chute fulgurante des hormones de grossesse et passe avec le temps, la dépression post-natale est quant à elle une maladie bien plus profonde qui nécessitera un accompagnement psychologique et, parfois, un traitement médicamenteux.

Quels sont les facteurs de risque de la dépression post-partum?

Si la dépression post-partum peut arriver à toutes les femmes, certaines risquent davantage d’en souffrir que d’autres. Voici les facteurs qui peuvent accroître le risque de souffrir d’une dépression post-partum:

  • Avoir vécu des événements stressants pendant la grossesse
  • Avoir déjà souffert de dépression
  • Être peu soutenue par son entourage
  • Avoir eu une césarienne
  • Avoir des problèmes de couple
  • Vivre dans une insécurité sociale et/ou financière
  • Avoir vécu un accouchement difficile

Reconnaître la dépression post-partum en 6 signes

La dépression post-partum se reconnaît par des symptômes plus ou moins sévères. Si vous pensez faire une dépression post-partum ou si vous pensez qu’une amie en est peut-être souffrante, voici quelques signes à ne pas négliger.

1. Vous souffrez de troubles du sommeil

Alors que tout le monde préconise de se reposer pendant les siestes de bébé, vous êtes trop anxieuse pour vous endormir. Et lorsque vous arrivez enfin à dormir, votre sommeil est très agité et peu réparateur, signe d’une angoisse profonde. Vous pouvez aussi souffrir d’insomnies bien plus profondes.

2. Vous avez perdu l’appétit

Malgré le besoin de reprendre des forces après votre accouchement, vous n’arrivez pas à manger. Vous n’avez pas faim et vous n’avez aucune envie particulière. Cette perte d’appétit est signe d’une grande anxiété.

3. Vous vous sentez triste et seule

Et ces émotions vous submergent. Vous avez l’impression d’être seule au monde et de ne ressentir que de la tristesse. Ces sentiments sont aussi souvent accompagnés de période de pleurs parfois intenses, ou d’une envie de pleurer passagère ou constante.

4. Vous culpabilisez

Vous rêviez d’être une mère parfaite et vous avez l’impression de ne rien faire correctement. Vous avez la sensation d’être totalement dépassée par les événements. Bien entendu, il est naturel que les jeunes parents soient débordés, mais vous ne supportez pas de ne pas réussir à tout mener de front et vous culpabilisez de manière exagérée.

5. Vous vivez dans la peur

Vous avez peur pour votre bébé, à tel point que naissent en vous des pensées irrationnelles: vous êtes persuadée que vous allez laisser tomber votre bébé, ou qu’il va mourir par exemple. Les obsessions et angoisses de ce genre sont l’un des signes les plus flagrants de la dépression post-partum.

6. Vous êtes envahie de sentiments très négatifs

Vous avez perdu tout intérêt pour ce que vous aimiez, et n’éprouvez plus aucun plaisir ni sentiment positif en général. Pire, vous êtes embrumée dans des sentiments très négatifs et vous vous sentez à bout de nerfs. Vous explosez à la moindre remarque, surtout après une journée seule à vous occuper de votre nouveau-né.

Que faire si on souffre de dépression post-partum?

Si vous vous reconnaissez dans ces symptômes, la première chose à faire est de prendre contact avec votre médecin ou votre sage-femme. Ces spécialistes pourront vous aider et vous aiguiller vers des solutions de soutien qui vous aideront à sortir de cette dépression post-partum.

Il arrive très fréquemment que des antidépresseurs soient prescrits aux mamans souffrant de cette pathologie, afin de traiter rapidement les conséquences de cette dépression. Si tel est votre cas, nous vous conseillons cependant d’entamer, en parallèle, un travail sur vous-même (chez un psychologue par exemple ou un spécialiste de la santé mentale) qui vous aidera à extérioriser votre mal-être, mais aussi à comprendre sa cause.

Plus d’articles sur la santé des jeunes mamans

Pour ne rien manquer de nos conseils et actualités, suivez Mamans & Femmes d’Aujourd’hui sur Facebook, Instagram et Pinterest, et inscrivez-vous à notre newsletter. Sans oublier nos pages Femmes d’Aujourd’hui et Délices!

Contenu des partenaires

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.