Résister au calvaire des nuits sans sommeil…

L’arrivée d’un bébé est événement au moins aussi éreintant qu’émouvant. Le tout-petit, incapable de différencier le jour de la nuit durant plusieurs semaines (dans le meilleur des cas) dort peu et réclame une présence continue, rassurante, chaleureuse, patiente… Comment donner le meilleur quand on est l’ombre de soi-même ?

1. Relativisez!

Ça parait idiot mais songez toujours qu’en regard d’une vie entière (qu’on souhaite évidemment très très longue) ces quelques premiers mois difficiles ne sont rien… Bientôt, vous rirez de ces nuits épuisantes.

2. Alternez!

La plupart des mamans endossent seules la responsabilité (et la pénibilité) des nuits agitées. Il ne faut pourtant pas hésiter à solliciter le papa (qui n’attend que ça !). Bien sûr, un homme est physiquement incapable de donner la tétée, mais il peut faire tout le reste ! Se lever et aller chercher dans son lit le bébé éveillé. Préparer, réchauffer, donner un biberon. Changer une couche ou un body. Ces tâches répétitives doivent être distribuées de manière à ce que l’un et l’autre des parents puisse souffler quelques heures chaque nuit.

3. Prenez soin de vous!

Pour résister aux nuits sans sommeil, dormez la journée ! Plus facile à dire qu’à faire, certes… Mais autant que possible, profitez des (trop courtes) siestes de bébé pour vous reposer. Même si vous ne souhaitez pas dormir et même si les corvées (ménage, vaisselle, lessive) s’accumulent, accordez-vous un instant de répit, respirez, prenez un bain, lisez, enivrez-vous de silence, faites du sport ou de la relaxation, mangez un chocolat, buvez un verre. Bref, trouvez du réconfort là où il y en a. Dorlotez-vous au moins 30 minutes tous les jours !

4. Mangez!

L’alimentation joue un rôle crucial lorsqu’on vit une période fatigante. Même si vous avez peu d’appétit, mangez régulièrement ! Le soir, prenez un repas équilibré et léger ! Évitez les excitants et tout ce qui est susceptible d’alourdir et/ou de nuire à la qualité de votre sommeil. L’alcool, en particulier, doit être consommé modérément… Rien n’est plus affreux que de devoir se lever lorsqu’on a sombré dans un sommeil de plomb.

5. Acceptez!

Un petit bébé pleure, c’est comme ça. Aussi bon parent soit-on, on n’y peut rien ou pas grand-chose. Certains choisissent de laisser pleurer leur bébé, d’autres bondissent au moindre cri… Quel que soit votre choix, vous n’empêcherez pas les pleurs de survenir très (trop !) régulièrement. Dédramatisez-les. Armez-vous de patience et de douceur et laissez venir ! La plupart des larmes se sèchent d’elles-mêmes. Les pleurs finissent souvent comme ils apparaissent : sans prévenir.

Passez le relais!

En cas de surmenage, ne restez pas seul(e). Le baby-blues et le burn-out parental ne sont pas des légendes. Quand la fatigue devient écrasante, le moral en prend un coup. La dépression menace. N’attendez pas la rupture pour réclamer un peu d’aide. Aucun bébé ne souffre de passer une nuit ou deux chez sa grand-mère (par exemple). En cas de nécessité, n’hésitez pas à contacter un service d’aide (ONE,  urgences pédiatriques), un psychologue, une sage-femme, etc. Les professionnels vous aideront, au besoin, à prendre la distance et des mesures adéquates.

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