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Appel bouleversant: Antoine, 1 mois, est à la recherche d’un nouveau cœur

Par Soline de Groeve
C'est une histoire qui bouleverse les réseaux sociaux depuis quelques jours: touché par une défaillance cardiaque, Antoine, un bébé d'un mois à peine, a besoin d'une greffe de cœur afin de survivre... Ses parents ont donc lancé un appel sur Facebook.

“Je m’appelle Antoine, je suis né le 22 novembre 2018 et j’ai le cœur malade tout comme mon grand frère Gabriel qui n’a pas eu le temps de connaître beaucoup la vie. Il n’a vécu que 23 jours…”. Voilà un résumé plus que bouleversant de la situation actuelle d’Antoine, un bébé traité à l’hôpital cardiologique de Bron, près de Lyon.

Un appel aux dons

“Antoine n’avait que trois jours quand les médecins nous ont dit qu’une défaillance cardiaque empêchait son cœur de se contracter correctement”, a expliqué le père, Kevin Chalaye. En effet, le petit garçon est touché par une défaillance cardiaque rare: le ventricule gauche de son cœur se contracte mal. Pour survivre, il a donc besoin d’une greffe de cœur. Une situation critique, qui a poussé ses parents à faire un appel aux dons sur les réseaux sociaux.

“J’ai besoin d’un nouveau cœur pour continuer à vivre. La greffe est ma seule chance… Pensez au don d’organes, un jour quelqu’un que vous aimez pourrait en avoir besoin…”, peut-on lire sur la page “Un cœur pour Antoine”, actuellement suivie par 29.000 personnes.

Par cette démarche, Kevin et Angélique espèrent sensibiliser le plus de monde possible aux dons d’organes. Inscrit sur une liste nationale de greffe, Antoine attend désormais qu’un cœur lui soit donné. Âgé d’un mois, une opération est faisable, bien que ce soit délicat. Mais pour ce faire, il faut un donneur compatible: ce dernier doit peser “entre 2,5 kilos et 8 kilos et avoir moins d’un an”.

“Sur trois enfants qui décèdent sans mort encéphalique, seulement 20 à 30% des familles acceptent de donner les organes”, explique Kevin Chalaye. “C’est déjà très éprouvant de perdre un enfant, alors s’il vous est demandé de prendre son cœur, bien évidemment que ce n’est pas facile à accepter (…) Mais une seule personne sensibilisée peut sauver un enfant.”

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