Les risques pour la santé d'être l'aîné de la famille

L’aîné d’une famille a plus de risques de développer tension et obésité

Une récente étude démontre qu'être l’aîné d’une famille de plusieurs enfants n’est pas un avantage : les attentes des parents entraînent des risques plus élevés

L’aîné d’une fratrie peut avoir une longueur d’avance sur ses frères et sœurs mais il hérite aussi de maux que ses cadets ne connaîtront pas. Parce qu’il reçoit une attention unique et particulière de la part de ses parents, il peut aussi souffrir d’une pression trop forte, notamment vis-à-vis de ses résultats scolaires.

Quand l’aîné a plus de risques de développer des maladies

C’est une gigantesque étude d’analyse de 400.000 dossiers de santé en Norvège pendant 25 ans qui permet de tirer cette conclusion. L’auteure principale, Sandra Black, explique : « on constate globalement que l’aîné de la famille présente souvent des marqueurs de santé plus faibles que ses cadets : pression artérielle, triglycérides, surpoids ou obésité. Il a environ 5% de risques supplémentaires d’être obèse et 7% de risques supplémentaires d’avoir une pression artérielle trop élevée. »

Néanmoins, les aînés sont aussi moins susceptibles de fumer ou de faire face à des problèmes de santé mentale et les cadets des familles les plus nombreuses (5 enfants) obtiennent un score plus bas sur l’échelle de bien-être.

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L’aîné de la famille reçoit toute l’attention de ses parents

Sandra Black poursuit : « lorsque nous explorons les mécanismes possibles, on constate que l’investissement maternel précoce peut jouer un rôle sur la santé de l’aîné, dès la naissance. Ainsi, les probabilités pour qu’un second enfant souffre d’une pression artérielle trop élevée chutent significativement à seulement 3%. » Selon l’étude publiée dans la revue Economics and Human Biology, le sexe des enfants n’a par contre pas d’incidence sur ces statistiques.

Outre la pression sociale et familiale, les chercheurs indiquent que les aînés sont en moyenne plus légers à la naissance. Les nutriments leur parviennent moins bien in utéro et ils ont tendance en grandissant à stocker plus de graisses. Ainsi, loin de culpabiliser les parents, les médecins pensent que la plus grande probabilité d’hypertension artérielle et d’obésité chez les aînés est largement déterminée biologiquement.

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Source : Daily Mail

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