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6 actes pour gérer la crise des tout-petits

Il a entre 18 mois et 3 ans, ponctue toutes vos phrases d'un "non!" décidé, se met en colère à la moindre contrariété... Pas de panique, cette phase d'opposition ou d'affirmation est normale. Mais comment gérer?

Gestion de crise en 6 actes

Si votre enfant fait sa crise de la puberté du tout-petit, gardez les mots clés suivants à l’esprit. Et rappelez-vous, c’est vous l’adulte.

  1. Ecoute: Mettez-vous à sa hauteur et aidez votre enfant à mettre des mots sur ce qu’il ressent.
  2. Calme: Votre enfant a besoin de votre sérénité pour l’aider à dépasser ce moment difficile.
  3. Respect: Gardez-vous de minimiser ou de rire des motifs de ses réactions. Mais si toutes les émotions sont acceptables, tous les comportements (frapper, casser, insulter…) ne le sont pas. Amenez votre enfant à exprimer son mécontentement par d’autres moyens (taper dans un coussin, crier…).
  4. Patience: Inutile de vouloir raisonner un enfant en pleine crise, la communication est momentanément rompue.
  5. Fermeté: Si vous cédez, vous
    vous exposez à rejouer la scène
    encore et encore…
  6. Réassurance: Après la crise (et pendant), votre enfant a besoin d’être rassuré. Prenez-le dans vos bras, faites-lui un câlin… Plus la situation est difficile, plus il est important de remplir son réservoir d’amour. D’autant plus quand il vous exaspère. Lorsque vous le sentez calme, mettez des mots sur ce qui s’est passé, sans l’accabler.

Vous allez exploser?

  • Forcez-vous à prendre un moment avant de réagir. Respirez profondément. Au besoin, isolez-vous quelques minutes. Si c’est impossible, partagez des activités “consensuelles” avec votre enfant (manger une glace, regarder un film…). Certes, les écrans ne sont pas idéaux avant 3 ans, mais regarder ensemble un dessin animé vaut mieux qu’exploser. Ne culpabilisez pas de lui proposer un “bon” moment, alors qu’il vous semble insupportable et qu’il “mériterait une punition”.
  • Evacuez les tensions. Tapez dans un coussin, soufflez bruyamment, buvez un verre d’eau avec une paille, sucez un petit morceau de chocolat noir, visualisez-vous sortir de vous-même, souriez (le sourire donne des informations en retour au cerveau: “je suis contente, je suis bien, tout va bien”). Expliquez à votre enfant que vous le faites pour vous sentir moins en colère.
  • Faites attention aux paroles que vous prononcez et risquez de regretter. Souvent, moins l’on en dit, mieux c’est. Expliquez que vous cherchez à vous calmer et que le silence vous aide.
  • Evitez de punir sous l’effet de la colère. La punition est rarement éducative. En revanche, laissez votre enfant supporter les conséquences de son comportement. Votre fille a déchiré le poster de sa chambre? Gardez-vous bien de lui en racheter un neuf!
  • Reconnectez avec l’enfant que vous aimez. Pensez à sa naissance et au moment où vous l’avez eu dans les bras pour la première fois, regardez une photo de lui, faites-lui un sourire… Ces stimuli positifs vous apaisent illico grâce à la sécrétion d’ocytocine, l’hormone de l’attachement.

Ces conseils ont été recueillis par Stéphanie Grosjean.

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